Parfois, un soldat inconnu, humble et doux, se sacrifie pour qu’une bataille se termine par une victoire. C’est exactement ce qui s’est passé en 1801 lors de la bataille de Copenhague.
Cette fois, c’est un poisson qui jouait le rôle du soldat inconnu. La bataille de Copenhague était une bataille navale entre l’Angleterre et le Danemark. L’objectif de la Grande-Bretagne est de contenir l’assaut de Napoléon et de lever le blocus naval de la France.
Le Danemark rejoint la « Ligue de neutralité armée » avec les autres nations pour insister sur le libre-échange avec la France. Mais comme la Grande-Bretagne ne pouvait pas se débarrasser du blocus napoléonien.
Elle a essayé de rompre avec la Ligue et a commencé par le Danemark. Ils ont envoyé une flotte sous les ordres de l’amiral Hyde Parker, qui ne devait utiliser la force contre les Danois que si aucun accord de paix n’était conclu.
Cependant, l’amiral britannique Parker, âgé de 60 ans, est un homme très prudent. Après tout, il venait d’épouser une jolie jeune fille de 18 ans, il était donc peu enclin à s’engager dans une bataille.
Le commandant en second de Hyde, l’amiral Horatio Nelson, est impatient de lancer une atta que avant que les Danois ne construisent leur flotte dans un ordre tel que la victoire deviendrait impossible.
Hyde ne faisait pas confiance à l’agr essif Nelson. Il a refusé de suivre toute suggestion de Nelson et l’a délibérément tenu à l’écart des négociations. Jusqu’à ce que le flétan vienne à la rescousse.
Une nuit de tempête, en passant par une zone appelée « Dogger Bank », Nelson et son équipage sont allés pêcher car on savait que la zone abritait du flétan, beaucoup plus appétissant qu’en Grande-Bretagne.
Apparemment, Nelson espérait que le flétan apaiserait suffisamment Hyde Parker pour améliorer les relations entre eux. Heureusement pour les Britanniques, le poisson a réussi sa mission.
Nelson est désormais en mesure d’influencer les événements. Il dispose en outre de toute une escadre en plus de ses navires. Tout cela est nécessaire à Nelson pour lancer et gagner la bataille de Copenhague.
Mais il n’a pas gagné seul. Comme l’a dit plus tard son ami le lieutenant Layman: « Votre Seigneurie, nous avons remporté la victoire grâce au flétan ».
