Cette collection n’a pas pour but de se moquer des animaux qui ne répondent pas aux exigences esthétiques humaines. Oui, ils sont absurdes, mais la nature ne s’est pas contentée de leur attribuer une apparence aussi inhabituelle. Certaines des compétences des « freaks » ne peuvent qu’être enviées.
Ibis forestier. La peau rouge ridée et les orbites ouvertes n’ajoutaient pas de beauté à l’ibis, mais aidaient à s’adapter à la vie dans les climats chauds. Le zoologiste Richard Buchkolts a prouvé expérimentalement qu’un oiseau a besoin d’une tête chauve pour supporter plus facilement les changements de température.
La perte d’une partie du couvert plumeux au cours de l’évolution a contribué à la propagation dans des régions auparavant impropres à l’habitation.Cape à col étroit. Créature laide éternellement sombre – une grande grenouille de pluie. Il se distingue de ses autres homologues par une apparence très inhabituelle et un corps gonflé, sous lequel on peut à peine voir les petites pattes.
Tout le haut du dos est couvert de verrues et le bas du dos est rugueux au toucher.Cette espèce ne peut être trouvée que dans la péninsule du Cap en Afrique du Sud. La boucle étroite du Cap vit sous terre et apparaît peu de temps avant les pluies, c’est donc pour les résidents locaux une excellente alternative au centre hydrométéorologique. En cas de danger, il peut se gonfler comme un ballon en avalant de l’air.
Rat-taupe nu. De petits animaux nus vivent sous les plaines sablonneuses d’Afrique de l’Est. Comme les taupes, elles remontent très rarement à la surface, voient mal, mais elles peuvent se vanter d’un excellent odorat et de pattes puissantes, à l’aide desquelles les animaux creusent des trous de plusieurs kilomètres de long dans le sol.
Le nez de feuille à face repliée ne dépasse pas 10 cm et pèse environ 30 g, vole rapidement et est nocturne. Cela ne peut que se réjouir, car voir une créature aussi laide de près à la lumière du jour serait effrayant.
Cette espèce n’a pas été suffisamment étudiée et le mystère des nombreuses rides de son visage est encore controversé parmi les zoologistes. On pensait auparavant qu’ils aidaient à piéger les insectes. Mais cette version a été rejetée lorsqu’il s’est avéré que le porteur de feuilles est végétarien.
Gobelin requin. Au total, la science ne connaît que 45 spécimens capturés ou échoués sur le rivage. Le requin gobelin a été capturé pour la première fois en 1897 au large des côtes du Japon. On sait très peu d’elle.