Au Kenya, à 160 km au nord-ouest de Nairobi, se trouve le parc national du lac Nakuru. « Nakuru » signifie « endroit poussiéreux » en maasai. En fait, l’endroit est plutôt marécageux et le lac est peu profond et salé si vous lisez cette légende.
Mais parfois, une couverture rose ondulante recouvre sa surface trouble et l’air au-dessus d’elle commence à frissonner de cris d’oiseaux.
Des millions de flamants roses peuvent être observés rien qu’à Nakuru. C’est pourquoi des photographes du mo nde entier viennent ici.
La zone de failles profondes de l’Afrique de l’Est est célèbre pour ses lacs, dont chacun abrite une nature intacte. Parmi eux, le lac Nakuru au Kenya.
Il fut un temps où c’était un énorme réservoir d’eau douce. Il y a environ dix mille ans, le climat s’est asséché et le lac est devenu peu profond et s’est séparé en trois lacs plus petits.
L’éclosion des poussins de flamants roses a déjà é té aperçue. Ils sont couverts d’un épais et court duvet brunâtre et leur bec est droit et ne commence à se recourber que deux semaines plus tard.
Comme les petits sont incapables de filtrer leur propre eau. Leurs parents les nourrissent d’une sorte de « lait d’oiseau », de la nourriture semi-digérée régurgitée avec des sécrétions des parois de l’œsophage et de l’estomac.
Les jeunes flamants restent longtemps d’un blanc sale et ne deviennent roses qu’au cours de leur troisième année de vie. La couleur rouge ou rose caractéristique de leur plumage e st donnée par un pigment spécial provenant de coquilles de petits crustacés.
Avec la nourriture, il pénètre dans le corps de l’oiseau, puis dans son plumage. Si les réserves de nourriture sont épuisées ou si la « floraison » de l’eau prend fin et elle se termine spontanément, comme elle commence, les flamants s’envolent vers un autre lac.
Les défenseurs de la nature font de leur mieux pour préserver la réserve. Les spécialistes surveillent constamment son écologie et cherchent des moyens de mettre un terme à ces violentes efflorescences. Ils enseignent à la population locale.